Le gouvernement
jordanien a exhorté Israël à "rouvrir immédiatement la mosquée
al-Aqsa", et a prévenu "qu'aucune mesure ne pouvait être prise à
l'encontre du statu-quo du Mont du Temple", dans un communiqué publié
par l’agence de presse officielle Petra.
Sur son compte
twitter, le ministre des Affaires étrangères du Bahrein, Khalid ben Ahmed
al-Khalifah, a accusé Israël "de violer les Conventions de Genève",
estimant que "les prières à la mosquée ne portent préjudice à
personne".
Dans un
communiqué, l'Etat du Qatar a également condamné la décision des autorités
israéliennes. Selon le ministère des Affaires étrangères, Mohamed Ben
Abdulrahman Al-Thani, "la fermeture de la mosquée al-Aqsa par l'armée
israélienne d'occupation, et l'interdiction de prier constituent une grave
violation des lieux saints musulmans et une provocation à l'encontre de
millions de fidèles dans le monde".
A l’origine de
cette décision, deux policiers israéliens ont été tués et un autre blessé
vendredi dans une attaque à l'arme à feu à la porte des Lions, à l'entrée de la
vieille ville de Jérusalem.
Le Premier
ministre israélien Benyamin Netanyahou a par la suite annoncé que le Mont du
Temple sera progressivement rouvert dimanche à tous les visiteurs.