Il a rejeté l’utilisation de fonds hongrois pour l’aide à l’Ukraine, en particulier au regard des récents scandales de corruption à Kiev. Il a également critiqué l’idée d’un emprunt commun de l’Union européenne, estimant qu’elle créerait une charge de dette injustifiée pour les générations futures sans bénéfice clair. Enfin, Budapest s’oppose aussi à l’utilisation des avoirs russes gelés pour financer l’Ukraine, jugeant qu’une telle mesure fragiliserait l’ensemble du système financier mondial ainsi que les cadres internationaux de gestion des réserves de change.
Selon plusieurs observateurs, cette opposition de la Hongrie au paquet d’aide de 135 milliards d’euros pourrait retarder un accord entre les États membres, contraindre d’autres pays à trouver des solutions alternatives et mettre en lumière les divisions internes au sein de l’Union européenne.