La guerre des mots continue entre Russie et Turquie

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(VOVworld) - Le président russe Vladimir Poutine a ouvertement accusé lundi Ankara d’avoir abattu la semaine dernière un bombardier russe près de la frontière syrienne afin de protéger le trafic de pétrole auquel se livre l’organisation État islamique (EI). L’incident, survenu le 24 novembre dernier, marque le point de tension maximum entre les deux pays.

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Le président russe Vladimir Poutine. Photo Sputnik

(VOVworld) - Le président russe Vladimir Poutine a ouvertement accusé lundi Ankara d’avoir abattu la semaine dernière un bombardier russe près de la frontière syrienne afin de protéger le trafic de pétrole auquel se livre l’organisation État islamique (EI). L’incident, survenu le 24 novembre dernier, marque le point de tension maximum entre les deux pays.

La Russie a déjà annoncé des mesures économiques de rétorsion à l’encontre de la Turquie, avec des sanctions visant notamment les secteurs du tourisme et de l’agriculture.

Le premier ministre turc Ahmet Davutoglu a répété lundi que son pays ne s’excusera pas après l’incident militaire à la frontière turque. Il a aussi demandé à Moscou de reconsidérer les sanctions économiques, « car elles sont contraires à nos intérêts à tous les deux ».

Mardi, le représentant permanent russe auprès de l’OTAN, Alexander Grushko, a fournit à l’Alliance atlantique les preuves confirmant la destruction intentionnelle par les Turcs du bombardier russe.  Il a également impliqué la responsabilité de l’OTAN dans cette affaire.

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