La gouverneure générale de la Banque d’État, Nguyên Thi Hông. Photo: quochoi.vn

À la demande du gouvernement, la Banque d’État a lancé un programme de crédits à taux préférentiels accordés aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux particuliers souhaitant réinvestir après la pandémie de Covid-19. Comme les activités de production ont redémarré depuis le début de l’année, aujourd’hui, la croissance du crédit s’affiche à 8%, ce qui est proche de l’objectif fixé de 14% pour toute l’année. Au cours des cinq premiers mois de 2022, face à l’accélération de l’inflation dans le monde, beaucoup de pays ont revu leurs taux d’intérêt à la hausse. Cette pratique a provoqué une forte pression sur la Banque d’État vietnamienne, qui a cependant réussi à stabiliser les siens. Il n’y a eu qu’une augmentation minime de 0,09% par rapport à la même période de 2021, a déclaré Nguyên Thi Hông.

«Lors des cinq premiers mois, le marché des devises étrangères s’est avéré stable. Les taux d’intérêt n’ont augmenté que de 0,09% par rapport à la même période en 2021. La Banque d’État s’applique à éviter de grandes perturbations nuisibles aux activités des entreprises et à la vie de la population. D’ici la fin de l’année, compte tenu des évolutions dans le pays et dans le monde, nous mettrons en place des mesures appropriées afin de stabiliser la macroéconomie. Récemment, l’agence de notation S&P Global Ratings a élevé la notation du crédit souverain à long terme du Vietnam au niveau BB+ avec une perspective ‘stable’. C’est la preuve de l’efficacité des politiques monétaires mises en place par le gouvernement», a-t-elle indiqué.

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Aujourd’hui, le Vietnam dispose de quatre fonds de microfinance présents dans vingt-quatre provinces et grandes villes. Cependant, il est difficile pour eux de mobiliser des ressources financières. Ainsi, la Banque d’État a proposé de légiférer sur la restructuration des institutions financières.

Le président de l’Assemblée nationale Vuong Dinh Huê a souligné l’importance de développer la microfinance au Vietnam. Il s’agit d’un outil efficace de lutte contre la pauvreté permettant de favoriser l’accès aux crédits d’un grand nombre de particuliers, dont les plus vulnérables, et notamment de prévenir les crédits illégaux.

Face à la résurgence des applications et des sites web de prêt libre-service, la Banque d’État a effectué un sondage et procédé à l’établissement d’un couloir juridique pour cette forme de crédit.

Selon la gouverneure générale, afin de régler les dettes douteuses, il est impératif, pour les institutions financières, de se conformer à la loi et de se doter d’un fonds de gestion des risques.