Une partie des migrants secourus dans les derniers jours de décembre à Malte.
Photo : DARRIN ZAMMIT LUPI/REUTERS
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«La Commission (européenne) mène actuellement des consultations. Conformément aux principes toujours suivis par la France, nous sommes prêts à participer dans le cadre d'un effort européen et pour les personnes qui sont en besoin de protection», a-t-on précisé de même source.
Les deux ONG Sea Eye et Sea Watch n'étaient pas au courant de la décision française, mais évoquaient des tractations en cours entre Bruxelles et le gouvernement allemand. Le Sea-Watch 3 et le Professor-Albrecht-Penck sont dans l'attente depuis plusieurs jours d'un feu vert de l'Italie, de Malte et de l'Espagne pour accoster mais, à l'heure actuelle, aucun des trois pays n’a répondu aux demandes des ONG allemandes. À l'image de la France, l'Allemagne et les Pays-Bas se sont dits prêts à accueillir une partie des migrants à condition que d'autres pays européens fassent de même.
Un total de 2262 migrants sont morts en tentant de traverser la Méditerranée en 2018, tandis que 113.482 personnes sont arrivées en Europe par la mer, selon le Haut-commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR).