C’est la dixième fois consécutive que la Fed relève son taux directeur depuis mars de l’année dernière. Jerome Powell, président de la Fed, a justifié cette décision par la persistance des pressions inflationnistes, malgré leur recul depuis le milieu de l’année dernière. Il a ajouté que la Fed n’avait pas encore décidé de mettre fin à son cycle de hausse des taux, et qu’elle se réservait la possibilité de les augmenter encore si nécessaire dans un proche avenir.
«Le Comité fédéral de marché ouvert a décidé d’augmenter le taux directeur de 0,25%. Cette mesure s’inscrit dans la continuité de la politique monétaire menée depuis le début de l’année dernière, qui vise à ramener l’inflation à 2% en relevant le taux de 5% au total. Nous nous baserons sur les données économiques pour décider si un nouveau resserrement monétaire est requis à court terme», a-t-il déclaré.
La décision de la Fed a eu un impact négatif sur le marché boursier américain mercredi. À la fin de la séance, le Dow Jones Industrial Average avait perdu 270,29 points (0,8%) pour s’établir à 33 414,24 points. Le S&P 500 avait reculé de 28,83 points, soit 0,7%, pour atteindre 4 090,75 points. Le Nasdaq, l’indice des valeurs technologiques, avait quant à lui cédé 55,18 points (0,46%) pour finir à 12 025,33 points.