Photo: UN Biodiversity |
La COP16 était la plus grande conférence de ce genre, avec environ 23.000 délégués inscrits. Elle visait à évaluer et à accélérer les progrès vers l'atteinte des 23 objectifs pour 2030 fixés au Canada il y a deux ans pour prévenir la destruction de la nature causée par l'homme.
Ces objectifs comprennent la protection de 30% des zones terrestres et maritimes et la restauration de 30% des écosystèmes dégradés, la réduction de la pollution et l'élimination progressive des subventions agricoles et autres qui nuisent à la nature.
Cependant, les discussions sur le financement de la biodiversité sont au point mort alors même qu'une nouvelle étude publiée à l'occasion de la COP16 révèle que plus d'un quart des plantes et des animaux sont en danger d'extinction. On estime que seulement 17,6% des terres et des eaux intérieures et 8,4% des océans et des zones côtières sont protégés et conservés.
À Cali, les négociateurs étaient largement divisés entre nations pauvres et nations riches sur l’augmentation du financement et d’autres engagements. Le président de la COP16 a fait une proposition visant à créer un fonds spécialisé pour la biodiversité, mais elle a été rejetée par l'Union européenne (UE), la Suisse et le Japon.