La ministre de l’Environnement colombienne Susana Muhamad. Photo: ONU

La COP16 sur la biodiversité a déjà réussi à mettre la crise de la nature sur “un pied d'égalité" avec la crise climatique, s'est félicitée la ministre de l’Environnement colombienne Susana Muhamad, tout en appelant le Fonds mondial pour la biodiversité (GBFF) à contribuer à l’atteinte des objectifs fixés dans l’accord de Kunming-Montréal adopté lors de la COP15 tenue au Canada en 2022.

Lundi également, le Fonds pour l'environnement mondial a annoncé que 7 pays, à savoir l'Autriche, le Danemark, la France, l'Allemagne, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Royaume-Uni et le gouvernement provincial du Québec avaient promis 163 millions de dollars pour renforcer la capacité financière du fonds mondial pour la biodiversité à 400 millions de dollars.

Débutée le 21 octobre à Cali, en Colombie, la COP16 sur la biodiversité se poursuivra jusqu’au 1er novembre. Placée sous le thème “Faire la paix avec la nature”, cette conférence vise à appeler les pays à agir de manière urgente pour inverser les graves destructions humaines sur la biodiversité. Selon le comité d'organisation, la COP16 a attiré une participation record de 23.000 délégués, dont quelque 1.200 journalistes et des milliers de militants écologistes.