Le 8 décembre, les forces rebelles syriennes sont entrées dans la capitale Damas et ont annoncé la fin de 24 années de présidence du gouvernement du président Bachar al-Assad. Photo: THX/TTXVN

S'exprimant lors d'une conférence de presse samedi 14 décembre (heure locale) dans la ville jordanienne d'Aqaba, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a annoncé que les plus hauts diplomates des États-Unis, de la Turquie, de l'Union européenne et des pays arabes avaient convenu que le nouveau gouvernement en Syrie devait respecter les droits des minorités, à la suite des négociations en Jordanie et des contacts directs avec les forces d'opposition qui ont renversé le président Bachar al-Assad.

M. Blinken a déclaré que la conférence avait adopté une déclaration commune qui appelait à la mise en place d'un gouvernement inclusif et représentatif, tout en respectant les droits des groupes minoritaires et en ne devenant pas une base pour des groupes terroristes.

La Jordanie, voisin de la Syrie, a organisé une conférence internationale sur la Syrie, réunissant le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, l’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Geir Pederson, la haute représentante de l'Union européenne (UE) en charge de la politique étrangère et de sécurité, Kaja Kallas, et les ministres des Affaires étrangères de Turquie, de Jordanie, d'Arabie saoudite, d'Irak, du Liban, d'Égypte, des Émirats arabes unis (EAU), de Bahreïn et du Qatar.