Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhane. Photo: AVI

Dans le cadre du Forum économique mondial (WEF), tenu ce lundi à Riyad, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a également confirmé cette information. En vertu de ces accords, Washington s’engage à coopérer avec Riyad dans les domaines de la défense, de la sécurité et du nucléaire. En échange d’une normalisation des relations avec Israël, les pays arabes et les États-Unis exhortent également Israël à accepter la création d’un État palestinien.

Toujours ce lundi, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a appelé le Hamas à accepter une proposition de trêve associée à une libération d'otages, selon lui "extraordinairement généreuse", dans le conflit qui oppose le mouvement terroriste à Israël depuis près de sept mois dans la bande de Gaza. Antony Blinken a aussi réitéré l'opposition de son pays à une offensive israélienne sur la ville surpeuplée de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Il a aussi estimé que la diplomatie avait empêché la propagation du conflit entre Israël et le Hamas hors de bande de Gaza.

Entre-temps, une proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza a été présentée au Hamas, prévoyant une cessation des hostilités pendant 40 jours associée à la libération d'otages et de prisonniers, a déclaré lundi à Riyad le ministre britannique des Affaires étrangères. “Une offre très généreuse de cessez-le-feu de 40 jours, de libération de milliers de prisonniers palestiniens en échange de la libération de ces otages" a été faite au mouvement islamiste palestinien, a déclaré David Cameron devant une réunion du Forum économique mondial.

Une délégation du Hamas a quitté lundi soir la capitale égyptienne pour Doha afin d'étudier cette nouvelle offre de trêve.