Christine Lagarde, la présidente de la BCE. Photo: Reuters

Christine Lagarde, la présidente de la BCE, a justifié cet ajustement par une analyse approfondie des perspectives d’inflation. L’institution monétaire a constaté une baisse significative du taux d’inflation, passant de 10,6% en octobre 2022 à 2,2% en août dernier. Malgré cette amélioration, l’objectif de 2% n’est pas encore atteint. Christine Lagarde affirme que la politique monétaire restera flexible et adaptée aux données économiques réelles.

«Les enquêtes économiques révèlent que la zone euro fait face à des défis persistants. Cependant, nous anticipons un renforcement graduel de la reprise. L’augmentation des revenus disponibles devrait stimuler la consommation des ménages. De plus, l’assouplissement progressif de notre politique monétaire favorisera tant la consommation que l’investissement», a-t-elle déclaré.

Cette décision s’inscrit également dans un contexte économique incertain pour la zone euro. La BCE a revu à la baisse ses prévisions de croissance, tablant désormais sur 0,8% pour 2023, contre 0,9% précédemment.