La livre sterling. Photo : AFP/AVI |
"Certains indicateurs cruciaux, notamment les hausses de salaire, suggèrent que des pressions inflationnistes plus persistantes se matérialisent", justifie la banque centrale en annonçant qu'elle pourrait encore augmenter les taux.
"Nous continuerons à faire ce que nous pouvons pour aider les ménages", a assuré jeudi le ministre des Finances, Jeremy Hunt, alors que le gouvernement de Rishi Sunak est accusé de ne pas avoir fait assez pour lutter contre la crise du coût de la vie.
Malgré un ralentissement marqué au cours des derniers mois, l'inflation demeure à 7,9 % sur un an en juin au Royaume-Uni, ce qui représente le taux le plus élevé parmi les pays du G7. Cette situation alimente une crise aiguë du coût de la vie. La Banque d'Angleterre a choisi d'opter pour une hausse de taux similaire à celle de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de la Banque centrale européenne (BCE) fin juillet. Néanmoins, les prévisions de croissance pour le pays sont maintenant plus pessimistes, avec seulement 0,5 % prévu en 2024 et 0,25 % en 2025, soit des chiffres inférieurs aux projections déjà sombres de mai.