«L’Europe ne veut pas écouter nos préoccupations, elle fait abstraction du principe immuable d’indivisibilité de la sécurité, c’est-à-dire qu’ils parlent de leur sécurité au détriment de la nôtre», a-t-il souligné, commentant les propos du chef du Commandement interarmées de la logistique (JSEC) de l’Otan, Alexander Sollfrank, sur la nécessité d’un «Schengen militaire» au sein de l’Alliance.

«Dans ce cas, je voudrais souligner une fois de plus que c’est l’Otan qui se déplace constamment avec son infrastructure vers notre frontière. Nous ne nous dirigeons pas vers les infrastructures de l’Otan, c’est l’Otan qui se dirige vers nous, et cela ne peut que nous inquiéter et conduire à des mesures de riposte pour assurer notre sécurité», a ajouté le porte-parole.

La zone Schengen, créée en mars 1995, est la plus grande zone de libre circulation au monde, comprenant 27 pays, dont 23 membres de l’Union européenne (UE), et elle élimine de nombreux contrôles aux frontières.