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L’armée sud-coréenne avait signalé la veille les tirs en mer de deux projectiles, vraisemblablement des missiles à courte portée sur la cote Est de la République populaire démocratique de Corée (RPDC). Pyongyang, qui avait exclu un peu plus tôt la poursuite des discussions intercoréennes, multiplie depuis la fin juillet les tests de missiles pour protester contre les manœuvres militaires conjointes entamées la semaine dernière par la République de Corée et les États-Unis.

Selon le chef d’état-major  de l’armée sud-coréenne, les projectiles tirés vendredi matin ont parcouru environ 230 km. Ils n’ont pas présenté de danger pour le Japon ni pour sa zone économique exclusive, a assuré le ministère de la Défense.

Stephen Biegun, représentant spécial des États-Unis pour la République populaire démocratique de Corée, se rendra au Japon lundi prochain et en République de Corée le lendemain, a fait savoir vendredi le département d’État américain.