Lundi 27 août, Téhéran demande devant la Cour internationale
de justice (CIJ), à La Haye, d’ordonner que les sanctions prises par les États-Unis,
à la suite du retrait de Washington de l’accord sur le nucléaire iranien conclu
en juillet 2015, «prennent fin sans délai».
Pour Téhéran, «les États-Unis font subir à
l’Iran un siège économique, avec toutes les conséquences dramatiques que cela
suppose pour la population iranienne assiégée». Au cours des audiences prévues
jusqu’au 30 août, Téhéran réclamera aussi des compensations, dont le
montant est laissé à la discrétion des juges. L’avocat de l’Iran, Zahedin Labbaf,
évoque dans son mémoire «un impact majeur et irréparable sur l’économie
iranienne», notant que «le rial a chuté de façon spectaculaire».