Le président de la Commission européenne, Jean-Claude
Juncker - Photo THX/TTXVN
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«Début mars sera une semaine très importante dans l'Union
européenne», avec le référendum interne des sociaux-démocrates allemands sur
l'accord de coalition avec les chrétiens-démocrates et les élections
italiennes, a souligné le Luxembourgeois lors d'une conférence à Bruxelles.
«Je suis davantage inquiet du résultat des élections
italiennes que de celui du référendum interne du SPD», a-t-il ajouté. «Nous
devons nous préparer au pire scénario», a-t-il lancé, «qui pourrait être de ne
pas avoir de gouvernement opérationnel en Italie».
«Si l'on combine toutes ces incertitudes, le SPD, les
élections italiennes, les gouvernements minoritaires ici et là (l'Espagne n'est
pas le seul pays à être dans cette situation), nous pourrions avoir une
réaction forte des marchés financiers dans la seconde semaine de mars», a-t-il
prévenu.
Les Italiens votent le 4 mars pour élire députés et
sénateurs dans une grande incertitude, en dépit de l'avance dans les sondages
de la coalition de droite menée par Silvio Berlusconi et Matteo Salvini, déjà
en proie aux divisions.