La bande de Gaza vu du sud du territoire israélien, après des frappes aériennes samedi 12 juillet 2014.AFP PHOTO / JACK GUEZ
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(VOVworld)- Malgré l'appel à la désescalade lancé, hier, par le Conseil de sécurité de l'Onu, la nuit s'annonçait sanglante, samedi soir, autour de la bande de Gaza, Israël ayant demandé aux habitants du nord d'évacuer le secteur, ce qui laissait présager de nouvelles frappes. Au cours de la journée, les raids aériens avaient déjà tué 52 Palestiniens, dont deux neveux du dirigeant du Hamas, portant le bilan à 157 morts et près de 1.000 blessés en cinq jours. Alors que, selon l'armée israélienne, 158 caches d'armes du Hamas auraient été touchées, dans l'autre sens, trois roquettes tirées depuis Gaza se sont abattues près de Bethléem en Cisjordanie occupée et trois autres ont été interceptées au-dessus de Tel-Aviv.
Le ministre israélien de la Défense Moshe Yaalon a affirmé que l’Israel n’a pas l’intention d’arrêter ses raids aériens dans la bande de Gaza. Vendredi soir, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a cependant affirmé que son pays ne cèdera à "aucune pression internationale", bien que le président américain Barack Obama ait proposé sa médiation.