Le premier ministre Benjamin Nétanyahou devant un drapeau israélien, le 10 juin 2018 - Photo d'illustration - Source JIM HOLLANDER/AFP |
Le texte, qualifié par les opposants de loi d’apartheid, fait partie des lois fondamentales qui servent de Constitution en Israël.
Voulue comme un symbole historique fort, pour les 70 ans de la naissance de l’Etat d’Israël, cette loi stipule notamment que l’hébreu devient la seule langue officielle du pays, supprimant ainsi l’arabe. Le texte déclare également que les « colonies juives (en Israël) relèvent de l’intérêt national » et que « l’Etat prendra les mesures pour encourager, faire avancer et servir cet intérêt ». Cette loi suscite une vague de critiques, notamment du président Reuven Rivlin, du procureur général Avishai Mandelblit et de la délégation de l’Union Européenne en Israël en raison de son caractère jugé discriminatoire. Les citoyens arabes israéliens constituent 1,8 des 9 millions de la population totale israélienne, très majoritairement juive.