L’ONU a dit craindre une “avalanche de souffrances humaines” dans ce territoire palestinien où s’entassent 2,4 millions d’habitants qui manquent d’eau, de nourriture, d’électricité, et qui se retrouvent depuis vendredi sans communications ni internet.

Des centaines de bâtiments et de maisons ont été complètement détruits et des milliers d’autres structures résidentielles ont été endommagées à la suite des frappes menées vendredi soir par l’armée israélienne à Gaza. Depuis le 7 octobre, date à laquelle Israël a commencé sa campagne de bombardements sur la bande de Gaza, plus de 7700 personnes y sont mortes, dont plus de 3.500 enfants.

Face à cette crise, samedi, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a vivement critiqué l'escalade des bombardements sur Gaza et a appelé aux parties prenantes à un cessez-le-feu immédiat.

Ghazi Hamad, responsable des forces armées palestiniennes du Hamas, a quant à lui appelé l'Assemblée générale des Nations Unies à prendre immédiatement une résolution en faveur de l'aide humanitaire à Gaza, et à mettre en garde contre le risque de catastrophe dans le contexte d'Israël augmentant les attaques aériennes et terrestres lors de la nuit.

Des milliers de personnes ont défilé dans le centre de Londres, au Royaume-Uni, ce dimanche, pour demander au gouvernement britannique d'appeler à un cessez-le-feu à Gaza. Dans la capitale malaisienne Kuala Lumpur, plus de 5.000 personnes ont participé à la manifestation «10K Solidarité pour le peuple palestinien”