Le système antimissile israélien intercepte des roquettes, le 13 avril 2024. Photo: AVI |
L’Iran n’a pas l’intention de poursuivre ses attaques contre Israël, a-t-il ajouté, soulignant que toute action de réponse d’Israël entraînera une réponse "beaucoup plus sérieuse" de la part de l’Iran.
Toujours ce dimanche, la mission permanente de l’Iran auprès des Nations Unies a affirmé que la situation peut être considérée comme terminée et qu’Israël ne devrait pas mener d'attaques de représailles.
Face aux nouvelles évolutions au Moyen-Orient, le président irakien Abdel Latif Rashid a appelé dimanche toutes les parties concernées à faire preuve de retenue et à prévenir la propagation du conflit.
Au lendemain de cette attaque sans précédent de la République islamique sur Israël, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche a déclaré dimanche que les États-Unis ne désirent pas une "escalade" ni une "guerre étendue avec l’Iran".
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a eu un entretien téléphonique avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, mettant en garde contre de nouvelles provocations dangereuses susceptibles d'accroître les tensions au Moyen-Orient.
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni en urgence dimanche à la demande d’Israël, suite au lancement par l’Iran de plus de 200 drones et missiles contre Israël en réponse à une frappe contre son consulat à Damas. Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exhorté toutes les parties à faire preuve "de la plus grande retenue pour éviter toute action susceptible de conduire à des affrontements militaires majeurs sur plusieurs fronts au Moyen-Orient".