"Je
reconnais avoir fait allégeance (à l'EI). Je touchais un salaire de 70
dollars" par mois, a dit lors de l'audience le jeune homme de 29 ans, l'un
des Français de l'EI les plus médiatisés. "En France, je ne m'intéressais
à rien, ni à la Palestine, ni à l'Irak, ni à la guerre. Je pensais seulement à
gagner de l'argent. Entre deux verres (d'alcool) et de la cocaïne, j'ai appelé
mon frère (en Syrie) et je lui ai dit: "je viens te voir"",
a-t-il raconté. À la question du juge qui lui demandait où se trouvait
actuellement son frère, il a répondu: "Il s'est fait exploser à la
frontière irakienne".
Mardi, la France
a affirmé qu'elle "multipli(ait) les démarches pour éviter la peine de
mort" à ces ressortissants, alors que Paris milite de longue date pour
l'abolition de la peine capitale dans le monde. Les condamnés ont 30 jours pour
faire appel, et l'avocat français de Léonard Lopez a déjà annoncé qu'il le
ferait.