À la ville de Derna. Photo: Reuters |
40.000 personnes sont déplacées, 30.000 personnes sont sans abri. Elles manquent d'eau, de nourriture et de produits d'hygiène. D'où les risques importants de choléra, de maladies diarrhéiques, de déshydratation et de malnutrition, liés à la contamination de l'eau et au manque d'hygiène. 150 personnes auraient déjà été empoisonnées par les eaux polluées.
Dans un communiqué publié lundi, la mission d'appui de l'ONU en Libye (Manul) a expliqué que des équipes de neuf agences onusiennes étaient présentes sur le terrain à Derna et d'autres villes de l'est libyen pour fournir de l'aide et du soutien aux sinistrés. Les autorités locales, les agences d’aide et l’équipe de l’OMS sont toutes préoccupées par le risque de propagation de maladies, notamment à cause de «l’eau contaminée et du manque d’hygiène».