Quatre
kamikazes à moto se sont faits exploser près d'un commissariat de police,
faisant une dizaine de blessés. Le président indonésien, Joko Widodo, a
condamné cet acte meurtrier, resté pour l'heure sans revendication.
«Il s'agit d'un acte lâche, indigne et inhumain. Il n'y aura aucun
compromis dans les mesures entreprises sur le terrain pour lutter contre le
terrorisme», a assuré le chef de l'État.
La métropole de l'est de l'île de Java, deuxième ville d'Indonésie, a été
le théâtre dimanche d'une des vagues d'attentats les plus meurtrières de ces
dernières années dans l'archipel d'Asie du Sud-Est. Trois attaques suicide ont
été commises contre des églises par six membres d'une même famille, et
revendiquées par le groupe djihadiste État islamique (EI). Ces attaques, qui
ont fait 14 morts et des dizaines de blessés.