En tant que dirigeants des trois pays du "groupe de Minsk" sur ce dossier, les trois présidents appellent aussi "les dirigeants de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan à s'engager sans délai à reprendre les négociations de fond" sous l'égide de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est le principal allié de l'Azerbaïdjan, a pour sa part affirmé qu'un cessez-le-feu passait par un retrait des forces arméniennes de cette enclave séparatiste. Il a accusé les États-Unis, la France et la Russie d'avoir "ignoré durant 30 ans" le problème du Haut-Karabakh. De leur côté, Arméniens et Azéris restent sourds à de nouveaux appels à la trêve, continuant d'échanger des tirs et affirmant s'infliger des dégâts humains et matériels considérables dans ce territoire azéri soutenu par Erevan.