Haiyang 981 : la communauté internationale hausse le ton contre la Chine

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(VOVworld) - L’opinion internationale continuait à hausser le ton ce vendredi contre l’installation, par la Chine, d’une plate-forme Haiyang 981 dans la zone économique exclusive du Vietnam et ses agressions contre des patrouilleurs vietnamiens. Plusieurs pays ont condamné ces récents agissements chinois en mer Orientale, affirmant que Pékin avait porté atteinte à la souveraineté vietnamienne et rendait plus tendue la situation dans la région.

(VOVworld) - L’opinion internationale continuait à hausser le ton ce vendredi contre l’installation, par la Chine, d’une plate-forme Haiyang 981 dans la zone économique exclusive du Vietnam et ses agressions contre des patrouilleurs vietnamiens. Plusieurs pays ont condamné ces récents agissements chinois en mer Orientale, affirmant que Pékin avait porté atteinte à la souveraineté vietnamienne et rendait plus tendue la situation dans la région.

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Cette affaire a fait couler beaucoup d’encre au Japon. De nombreux journaux nippons ont mis en cause les informations fournies par la Chine lors de la conférence de presse de jeudi à Pékin. Pour les agences de presse Jiji et Kyoko, Pékin n’est pas parvenu à donner de preuves convaincantes, ce que le Vietnam a fait en fournissant à la presse des images de la collision entre les navires chinois et vietnamiens. La Chine a également esquivé une question sur le nombre de bâtiments militaires qu’elle avait dépêchés sur place. Pour sa part, le quotidien Tokyo a affirmé que la plate-forme Haiyang 981 n’a été mise en fonctionnement que récemment, en 2012 pour être précis. Ainsi, le fait que la société CNOOC (China national offshore oil coporation) ait déclaré à la presse qu’elle avait effectué des opérations de forage dans cette région il y a 10 ans n’était pas convaincant. “La Chine et la mer Orientale: fallait il recourir à la force pour changer son statu quo?” titre le quotidien Sankei qui a estimé immédiatement que le recours à la force pour changer le statu quo de la mer Orientale était inacceptable. Selon ce journal, l’escalade de la tension dans la région s’explique, d’une part par l’absence d’un code de conduite des parties en mer Orientale et d’autre part par une attitude négative de la Chine.

De son côté, Catherine Ashton, haute représentante de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité a déclaré ce vendredi : « l’Union Européenne est très inquiète face à ces actes unilatéraux chinois qui risquent d’affecter la sécurité régionale. Nous appelons les parties concernées à régler leurs conflits pacifiquement, sur la base du droit international, à fortiori de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, et à garantir ainsi la sûreté de la navigation dans la région. Nous les appelons également à mettre en place des mesures pour réduire les tensions en évitant des actes unilatéraux pouvant affecter la paix et la stabilité régionales. »  

Jeudi, le département d’Etat américain a de nouveau, exprimé son inquiétude quant aux agissements chinois et aux tensions en mer Orientale en imputant la responsabilité à la Chine. Marie Harf, porte-parole du département d’Etat américain : « L’installation par la Chine d’une plate-forme de forage dans les eaux vietnamiennes constitue un acte provocateur et dangereux qui pourrait conduire à d’autres erreurs et rendre plus tendue la situation en mer Orientale. Ce qui s’est passé et se passe actuellement en mer Orientale va à l’encontre de ce que les Etats-Unis souhaitent. »

Ce vendredi toujours, l’association d’amitié Italie-Vietnam a vivement protesté contre les opérations de forage chinoises dans les eaux vietnamiennes, soulignant qu’il s’agissait là d’une violation du droit international. Cette association va mettre à jour dans son journal « Mékong » et sur sa page web les actualités sur la mer Orientale. Elle publiera, par ailleurs, des analyses et des preuves historiques justifiant la souveraineté vietnamienne sur les deux archipels de Truong Sa et de Hoang Sa pour que les Italiens comprennent mieux cette question.

Face à l’envoi jeudi par la Chine de navires militaires supplémentaires sur l’emplacement de la plate-forme de forage situé dans le plateau continental du Vietnam, l’opinion internationale a estimé que la Chine voulait accentuer les tensions en mer Orientale et que Pékin devrait assumer toute responsabilité de cet acte unilatéral./.

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