(VOVworld) - L'opposition syrienne a affirmé hier que le régime avait tué 1.300 personnes dans une attaque chimique près de Damas. Même si le gouvernement a catégoriquement démenti avoir utilisé des armes chimiques, l'attaque, l'une des plus violentes du conflit, a suscité une vague de condamnations internationales. Le conseil de sécurité de l'ONU a mené hier des consultations à huis clos.

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De nombreux pays, ainsi que la Ligue Arabe, ont demandé à des experts des Nations-unies de se rendre immédiatement sur les lieux. Les Etats-Unis, se sont dits «extrêmement inquiets» et ont réclamé pour l'ONU un accès immédiat aux témoins et aux victimes. Les autorités syriennes ont cependant dénoncé des accusations «nulles et non avenues et totalement infondées». La Russie a, elle aussi, accusé l'opposition d'avoir «planifié à l'avance une provocation».