Chars israéliens près de Gaza, le 12 octobre | Photo: Reuters

Parmi les cibles visées, un groupe de migrants qui se déplaçaient du nord au sud de la bande de Gaza, suivant les instructions de l’armée israélienne. Au moins 70 personnes ont été tuées sur le coup, et plus de 200 autres ont été blessées. Toutes les victimes étaient des civils, dont de nombreux enfants et femmes.

L’armée israélienne a également bombardé un poste militaire libanais dans la région d’Al Dhahira, au sud du Liban. Un obus d’artillerie a touché la position d’un groupe de journalistes internationaux qui couvraient la situation dans la région. Un caméraman de Reuters a été tué, et quatre autres journalistes ont été blessés. Cette attaque a suscité la condamnation de nombreux médias régionaux et internationaux.

En Cisjordanie, des affrontements ont éclaté vendredi entre manifestants palestiniens et soldats israéliens dans plusieurs villes. Au moins 14 Palestiniens ont été tués, et environ 300 autres ont été blessés.

Sur le plan diplomatique, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a rencontré ce vendredi le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à Amman, la capitale jordanienne. Anthony Blinken a condamné les attaques du Hamas contre Israël et a affirmé que le mouvement islamique ne représentait pas les aspirations du peuple palestinien à la liberté, à la justice et à l’autodétermination. Il a également réaffirmé l’engagement des États-Unis à coopérer avec la Palestine pour assurer la sécurité de sa population.

Le président turc Tayyip Erdogan a appelé Israël à autoriser l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza par le point de passage égyptien de Rafah. Il a, par ailleurs, promis de contribuer à la recherche d’une solution à la crise dans la région.