Vue aérienne de Gaza, le 12 octobre 2025. Des civils palestiniens marchent parmi les décombres après le retrait des forces israéliennes, dans le cadre du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Crédit: REUTERS/Stringer
|
Lors d’un échange téléphonique avec son homologue chypriote Nikos Christodoulides, le président El-Sisi a souligné l’importance du cessez-le-feu pour mettre fin aux violences, libérer les otages et prisonniers, faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et amorcer la reconstruction de Gaza.
Ce cessez-le-feu, entré en vigueur le 10 octobre, a été négocié sous l’égide de l’Égypte, du Qatar, de la Turquie et des États-Unis, après plusieurs jours de pourparlers intensifs au Caire.
Un sommet international pour la paix à Gaza, coprésidé par Abdel Fattah El-Sisi et Donald Trump, est prévu le 13 octobre à Sharm el-Cheikh, en présence de dirigeants de plus de 20 pays.
L’objectif affiché: mettre fin au conflit, restaurer la paix au Moyen-Orient et ouvrir une nouvelle phase de stabilité régionale.
Sur le plan humanitaire, l’Égypte a mobilisé une flotte de 100 camions pour évacuer des civils et transporter leurs biens vers le nord de Gaza via la route côtière Al-Rashid. Un convoi d’aide d’urgence a également été envoyé, avec vivres, eau, carburant et fournitures médicales, pour soutenir les hôpitaux et services essentiels.
Selon les termes du cessez-le-feu, entre 400 et 600 camions d’aide sont désormais autorisés à circuler quotidiennement entre le sud et le nord de Gaza, via les axes Salah al-Din et Al-Rashid.