Des colis d’aide humanitaire largués par avion au-dessus de Gaza, le 1er août 2025. Photo: REUTERS/Hatem Khaled

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a reconnu que, malgré l’urgence de cette assistance, elle restait largement insuffisante face à une crise humanitaire jugée «préoccupante».

La veille, les États-Unis ont révélé qu’Israël s’était engagé à contribuer à hauteur de 30 millions de dollars au Fonds humanitaire pour Gaza (Gaza Humanitarian Fund, GHF). Une initiative saluée, mais entourée d’incertitudes: les médias internationaux n'ont pas encore confirmé si les fonds avaient effectivement été versés, et le GHF a refusé de publier la liste de ses donateurs.

Par ailleurs, le 31 juillet, la Slovénie est devenue le premier pays européen à interdire officiellement l’importation, l’exportation et le transit de matériel militaire vers et depuis Israël. Le même jour, plus de 200 personnalités allemandes ont signé une lettre ouverte adressée au chancelier Friedrich Merz, appelant Berlin à cesser ses livraisons d’armes à Israël.

Ce courrier plaide également pour que l’Allemagne soutienne la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, et exige un cessez-le-feu immédiat ainsi qu’un accès humanitaire sans restriction à Gaza.