Le cargo Galaxy Leader, capturé par les forces Houthis il y a deux jours, arrive au port de la province de Hodeida, au large de la mer Rouge. Photo: AFP/AVI

Pour contrer l'escalade de la situation en mer Rouge, les États-Unis et leurs partenaires ont annoncé lundi la formation d'une alliance de sécurité regroupant 10 pays, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni, Bahreïn, le Canada, la France, l'Italie, les Pays-Bas, la Norvège, les Seychelles et l'Espagne. Cette alliance a pour objectif de protéger les navires commerciaux transitant par la mer Rouge et le golfe d'Aden en déployant des patrouilles maritimes.   

"Des mesures seront prises en coordination avec nos alliés. Cela va dans le sens de ce que le président de la République avait souhaité il y a déjà plusieurs jours. Il est impératif de renforcer la capacité opérationnelle dans la zone pour mettre un terme à ces attaques," a déclaré la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna. 

Les attaques répétées ont incité certaines des plus grandes sociétés maritimes mondiales, dont Maersk, Hapag-Lloyd, MSC, CMA-CGM, Evergreen, à suspendre temporairement leur trafic en mer Rouge, par crainte d'être prises pour cible par les forces houthies. Cette décision pourrait avoir un impact significatif sur l'économie mondiale, car la route maritime passant par le canal de Suez et la mer Rouge représente 50% de la part de marché du transport de conteneurs et 12% de la valeur du commerce mondial.

De leur côté, les forces houthies ont affirmé le 19 décembre qu'elles maintiendraient leurs attaques tant qu'Israël ne mettrait pas fin à sa campagne militaire dans la bande de Gaza. Elles ont également proféré des menaces de lancement d'opérations offensives en mer Rouge toutes les 12 heures.