Selon une enquête menée fin décembre par l’Association de protection des consommateurs UFC-Que Choisir auprès de plus de 80 hôtels 3 et 4 étoiles à Paris, le prix d’une chambre double standard dans ces établissements est passé en moyenne de 317 euros (346 USD) la nuit au cours des deux premières semaines de juillet à 1.033 euros (1.128 USD) la nuit de la cérémonie d’ouverture soit presque le triple. Certains hôtels ont même multiplié leurs tarifs par 7, atteignant plus de 2.000 euros (2.183 USD) la nuit. De plus, la plupart des hôtels imposent des conditions de réservation strictes, exigeant un séjour minimum allant de 2 à 5 nuits.
Cette flambée des prix des hôtels met une forte pression sur les organisateurs français, qui doivent faire face à de nombreux défis pour accueillir les 16 millions de visiteurs attendus pendant les JO. Outre la question hôtelière, la circulation est également un enjeu majeur pour Paris, dont les infrastructures de transport risquent d’être saturées.
Jimmy Brun, représentant de la RATP, la société de gestion des transports publics de Paris et de la région Ile-de-France, a annoncé qu’il mobiliserait un nombre de personnels sans précédent pour assurer la fluidité du trafic.
“Nous aurons, durant les Jeux Olympiques, environ 19000 agents mobilisés chaque jour sur le réseau. Ce sera, après les forces de l’ordre, la mobilisation la plus importante d’une entreprise pour les Jeux Olympiques. Et ces agents seront aussi accompagnés de 3000 volontaires, des gilets verts, qui orienteront les personnes en gare, qui les aideront à rentrer, à sortir des trains, et qui les aideront notamment sur les lieux d’événement pour canaliser les fluides”, a-t-il noté.
Pour compenser les coûts d’investissement élevés pour la circulation pendant les JO, le Conseil régional d’Ile-de-France a récemment décidé de quasiment doubler le prix des tickets de métro dans la région du 20 juillet au 8 septembre, le passant de 2,10 euros (2,3 USD) à 4 euros (4,37 USD).