La visite éclair de la chancelière allemande à
Washington n’a pas permis d’avancée sur les dossiers cruciaux qui opposent les
Etats-Unis et l’Europe - Photo AFP/TTXVN
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Comme le président français Emmanuel Macron
cette semaine, Angela Merkel avait dit espérer que sa visite à Washington
permettrait d'avancer sur le dossier iranien, alors que Donald Trump a donné
aux Européens jusqu'au 12 mai pour « réparer les affreuses erreurs »
de l'accord conclu en 2015 à Vienne, le « pire jamais signé par les
Etats-Unis » selon lui. Mais le président américain n'a donné aucun signe
de vouloir assouplir sa position.
Angela Merkel a admis que l'accord nucléaire
ne suffisait pas à contenir les ambitions de Téhéran mais l'a défendu en tant
que « première étape » nécessaire.
À défaut de percée visible sur l'Iran, la
chancelière a tenté d'apaiser les tensions commerciales entre les deux pays,
après que Donald Trump a répété devant la presse qu'il entendait
« corriger » le déficit commercial des États-Unis avec l'Europe.
« Nous avons besoin d'une relation réciproque, que nous n'avons pas. Nous
y travaillons et nous voulons qu'elle soit plus juste et la chancelière veut la
rendre plus juste », a dit le président américain.