 Photo d'illustration (source: Rianovosti)
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Ce sabotage est un acte de terrorisme international et la Russie ne le laissera pas tomber dans l’oubli, a déclaré l’ambassade de Russie aux États-Unis dans un communiqué. Moscou a par ailleurs demandé à Washington de prouver qu’il n’avait rien à voir avec cette affaire qui a endommagé les gazoducs reliant la Russie et l’Europe.
Il y a une dizaine de jours, le journaliste américain indépendant Seymour Hersh avait accusé les États-Unis d'avoir saboté en septembre dernier les deux gazoducs sous-marins Nord Stream 1 et 2. «En juin dernier, les plongeurs de l'US Navy, opérant sous le couvert d'un exercice de l'Otan largement médiatisé au milieu de l'été, connu sous le nom de BALTOPS 22, ont placé les explosifs déclenchés à distance qui, trois mois plus tard, ont détruit trois des quatre pipelines de Nord Stream», a affirmé Hersh sur son blog, en citant «une source ayant une connaissance directe de la planification opérationnelle».
Les pays occidentaux et la Russie s’étaient rejeté la faute des explosions ayant touché les gazoducs sous la mer Baltique en septembre dernier. Mais jusqu’à présent, les enquêtes menées par la Suède, le Danemark et l’Allemagne n’ont abouti à aucune accusation officielle.