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C’est ce qu’a estimé Rajaram Panda, chercheur de haut niveau à la chambre basse du Parlement indien, à propos des activités illégales menées par le bateau chinois Haiyang 8 dans la zone économique exclusive du Vietnam. Il s’agit d’un acte inacceptable pour n’importe quel pays respectueux du droit international, a déclaré Rajaram Panda. D’après lui, le Vietnam est en droit de défendre sa souveraineté conformément à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982. Il a également le droit de rechercher le soutien de n’importe quel pays ami pour obliger les bateaux contrevenants, en l’occurrence chinois, à quitter ses eaux.

Compte tenu du fait qu’aucun pays ne peut seul garantir la sécurité et l’ordre maritime en mer Orientale, les pays qui partagent un même point de vue ont tout intérêt à collaborer pour défendre les intérêts communs. L’ASEAN doit jouer un rôle essentiel dans ce processus et l’Inde est prête à la soutenir, pour promouvoir la prospérité régionale conformément aux dispositions du droit international, a encore déclaré Rajaram Panda.

De son côté, Rudroneel Gosh, journaliste du Times of India, a fait savoir que 70% du pétrole brut chinois traversait la mer Orientale. Mais, a-t-il ajouté, cette mer est aussi importante pour les pays de l’Asie du Sud-Est et d’autres pays en dehors de la région, dont l’Inde. La Chine ne peut pas agir uniquement pour ses ses propres intérêts. D’après ce journaliste, Pékin doit cesser de commettre des actes qui déstabilisent toute la région et conclure le plus vite possible un code de conduite juridiquement contraignant en mer Orientale avec les pays de l’ASEAN.