Jay Powell, le patron de banque centrale des États-Unis, reconnaît la solidité de l'emploi et la hausse récente des dépenses des ménages. Mais il justifie sa décision en citant la faiblesse de l'investissement et des exportations.
Déjà de 0, 25%, la réduction précédente du taux des « Fed funds » fin juillet avait été présentée comme une « assurance » contre les risques de ralentissement excessif de la conjoncture. Depuis, les créations d'emplois ralentissent un peu, tandis que le secteur manufacturier donne quelques signes de contraction, et que l'investissement est mal orienté. On voit dans ces tendances les effets directs de la guerre commerciale, en particulier avec la Chine. Mais les risques liés au Brexit et la faiblesse de la croissance en Europe dissuadent aussi les entreprises américaines d'investir, explique Jay Powell.