L'ancien président américain Donald Trump. Photo: AFP/TTXVN |
Une nette majorité bipartisane a repoussé l’argument d’inconstitutionnalité défendu par les avocats de l’ancien président. La condamnation de Donald Trump, préalable à une éventuelle interdiction de se représenter à une élection, impose en effet une majorité qualifiée de soixante-sept voix. Il faudrait donc qu’au moins dix-sept républicains, trois fois plus que mardi, se décident à rompre les rangs au terme des audiences, ce qui paraît pour l’heure improbable.
Il est rare d’être à la fois juré et témoin d’un procès en destitution. Les élus appelés à se prononcer après la mise en accusation de Donald Trump par la Chambre des représentants, le 13 janvier, pour « incitation à l’insurrection », se trouvent pourtant dans ce cas. Ils siégeaient pour certifier les résultats de l’élection présidentielle, le 6 janvier, lorsqu’une foule de partisans du président, chauffée à blanc par un discours prononcé quelques instants plus tôt, avait forcé les portes du Capitole. Cinq personnes étaient mortes au cours de cet accès de violence sans précédent à l’origine du second impeachment du républicain.