La décision, prise à la majorité de cinq juges contre quatre,
entérine ce décret qui interdit le territoire américain, de façon permanente,
aux ressortissants de six pays majoritairement musulmans. La haute cour, dans
son arrêt rédigé par le président de l'institution John Roberts, estime que le
président n'a fait qu'user de façon légitime de ses prérogatives en matière
d'immigration.
Le texte en cause
est la troisième mouture d'un décret qui avait provoqué une onde de choc
mondiale en étant abruptement mis en vigueur par la Maison Blanche le
27 janvier 2017, une semaine après l'entrée en fonction de Donald Trump.