Cette réunion a été convoquée après l’attaque
chimique présumée du 7 avril contre la ville de Douma, qui a entraîné, une
semaine plus tard, des frappes occidentales ciblées.
Le vice-ministre syrien
des Affaires étrangères, Fayçal Mokdad, s’est rendu dimanche à l’hôtel où
réside la mission de l’OIAC à Damas et en est ressorti trois heures plus tard.
Il n’a pas été confirmé que les experts se soient rendus sur place, à Douma.
"Nous laisserons l’équipe faire son travail de manière professionnelle,
objective, impartiale et loin de toute pression. Les résultats de l’enquête
infirmeront les allégations mensongères" contre Damas, avait assuré ce
responsable syrien.
Toujours ce
lundi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a souligné que Moscou s'est
engagé à "ne pas s'ingérer" dans le travail de la mission de l'OIAC.
L'ambassade russe a annoncé que les enquêteurs de l'OIAC
n'auront accès à Douma que "mercredi", expliquant
que les routes menant à Douma devaient encore être débarrassées des
mines.