«Cette loi nous permettra de sortir de l'état d'urgence à compter du 1er novembre tout en assurant pleinement la sécurité de nos concitoyens», a-t-il déclaré au cours d'une courte allocution. Il a indiqué que la loi pourra entrer en vigueur dès mardi. Mais elle devrait entrer en application lorsque l'état d'urgence prendra fin mercredi à minuit, selon l'Élysée. Au centre de ce texte controversé figure le renforcement des pouvoirs de l'autorité administrative (préfets, ministre de l'Intérieur) pour assigner quelqu'un (non plus à résidence, mais dans un périmètre au minimum égal à la commune), réaliser des perquisitions, fermer un lieu de culte ou faire des contrôles d'identité près des frontières. Le tout sans feu vert judiciaire, perquisitions exceptées.