La police pakistanaise a de son côté averti qu'elle allait gérer fermement les rassemblements illégaux après que le parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) de l'ancien Premier ministre Imran Khan a appelé ses partisans à organiser des rassemblements de protestation dans différentes parties du pays pour dénoncer les fraudes présumées lors des élections.

Les résultats définitifs des élections générales du 8 février, ont montré que les candidats indépendants, pour la plupart liés au Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), de l'ancien Premier ministre Imran Khan, sont arrivés en tête. Ils ont obtenu par conséquent 101 sièges sur 266 sièges à la prochaine Assemblée nationale. À deuxième place, le Pakistan Muslim League - Nawaz (PML-N) de l'ancien premier ministre Nawaz Sharif  en a de son côté remporté 75, ayant aucune chance de former un gouvernement.

Toutefois, selon la réglementation législative, les candidats indépendants ne peuvent former un gouvernement mais un gouvernement de coalition. Les observateurs prédisent donc que ce pays d’Asie du Sud sera confronté à des semaines d’instabilité politique lors des négociations pour la formation d'une coalition gouvernementale.