Le président réélu Abdel Fattah Al Sissi. Photo: SIS

Ses trois adversaires, à savoir Hazem Omar, chef du Parti populaire républicain, Farid Zahran, du Parti démocratique et social et Abdel-Sanad Yamama, du Parti Al-Wafd ont obtenu respectivement 4,5%, 4% et 1,9% des suffrages.

Son élection n’est pas une surprise, les électeurs appréciant sa capacité à maintenir la stabilité nationale depuis son entrée au pouvoir en 2014. Cependant, lors de ce troisième mandat, Abdel Fattah Al Sissi devrait résoudre bon nombre de questions, comme l’a affirmé Adel Toma, un électeur égyptien. 

«Il reste beaucoup de choses à faire. L’Égypte se trouve dans une période délicate alors à mon avis, quelqu'un qui a déjà acquis une expérience précieuse serait le candidat idéal. J'espère que Abdel Fattah Al Sissi apportera au pays des changements positfs dans un avenir proche, notamment en matière d’économie», a-t-il indiqué.

L’Égypte est actuellement en pleine crise économique, notamment marquée par l’augmentation importante de l’inflation et le manque des devises étrangères. Ce pays de 106 millions d’habitants se trouve également confronté à des défis de sécurité majeurs liés aux fluctuations géopolitiques de la région, au conflit Hamas-Israël dans la bande de Gaza en particulier.