Echec d'un nouvel essai balistique nord-coréen & réactions internationales

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(VOVworld) - La République populaire démocratique de Corée a lancé un missile balistique samedi depuis le nord de la capitale, Pyongyang.

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Photo REUTERS/ KCNA/Handout

(VOVworld) - La République populaire démocratique de Corée a lancé un missile balistique samedi depuis le nord de la capitale, Pyongyang. C’est en tout cas ce qu’affirme la défense sud-coréenne, qui évoque un nouvel échec : le missile en question aurait en effet explosé quelques  secondes après son lancement. Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a dénoncé une violation flagrante des résolutions de l’ONU. Sur twitter, le président américain Donald Trump a jugé cet essai irrespectueux vis-à-vis du grand voisin chinois et de son président Xi Jinping.

Cet incident s’est déroulé dans un contexte de tensions aggravées, quelques heures à peine après une réunion exceptionnelle du Conseil de sécurité de l’ONU. Le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson, qui avait présidé la réunion, venait de quitter New York vendredi soir, après avoir exhorté ses partenaires à contrer la «menace nucléaire» de la République populaire démocratique de Corée. 

Les erreurs des acteurs internationaux risquent d'entraîner une guerre en péninsule de Corée, a déclaré, à New York, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres. Il a proposé de prendre plusieurs mesures pour encourager la détente, en appelant la République populaire démocratique de Corée à s’abstenir de tout nouvel essai de missiles et d'armes nucléaires. Antonio Guterres a également invité à la relance du dialogue avec Pyongyang « pour réduire les risques de malentendu ».

Moscou comme Pékin, tout en dénonçant l’entêtement nord-coréen à poursuivre son programme balistique et nucléaire, se sont alarmés de la « rhétorique agressive » et de la « démonstration de force irréfléchie » de Washington, « qui nous pousse sérieusement à nous demander si on risque une guerre ou pas », a estimé Guennadi Gatilov, le vice-ministre russe des Affaires étrangères.

Pékin a pour sa part appelé au calme. « Le seul bon choix possible est le dialogue », a estimé Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères. Ce dernier a réitéré la proposition de son pays d’engager de nouveaux pourparlers de paix fondés sur l’arrêt des opérations militaires conjointes entre les Etats-Unis et la République de Corée contre le gel du programme nucléaire nord-coréen.

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