Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh lors d'une conférence de presse à Téhéran. Photo : IRNA/AVI |
Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a lui-même déclaré qu'un accord était «proche», au cours d'un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, mais il a ajouté: «nous avons transmis au côté américain, via le négociateur de l'UE, nos propositions sur les questions en suspens et la balle est à présent dans le camp des États-Unis.» Les discussions de Vienne ont permis de lever l'essentiel des obstacles, mais butent toujours sur certaines questions épineuses.
Parmi ces questions, le retrait des Gardiens de la Révolution de la liste noire américaine sur laquelle ils ont été inscrits par l'administration Trump. Fin mars, l'émissaire américain, Rob Malley, a déclaré que Washington maintiendrait les sanctions à l'encontre des Gardiens, même en cas d'accord sur le nucléaire. Ils «resteront sanctionnés par la loi américaine et notre perception (d'eux) restera inchangée», a-t-il dit.