Des jeunes "Dreamers", originaires d'Equateur, manifestent contre l'abrogation du Daca, mardi 5 septembre 2017 à New York (Etats-Unis). Photo: DREW ANGERER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP |
Le même jour, l’ancien président a dénoncé une décision "cruelle". Le Daca visait à faire sortir de l'ombre des centaines de milliers d’enfants arrivés illégalement aux Etats-Unis avec leurs parents, pour la plupart en provenance d'Amérique latine. "Il s'agit de jeunes gens qui ont grandi en Amérique, d'enfants qui étudient dans nos écoles, de jeunes adultes qui débutent leur vie professionnelle, de patriotes qui s'engagent à respecter notre drapeau", a souligné l'ancien président dans un communiqué. "S'en prendre à ces jeunes est une mauvaise décision, car ils n'ont rien fait de mal. C'est contre-productif, parce qu'ils veulent créer des entreprises, travailler dans nos laboratoires, s'engager dans notre armée et plus largement s'impliquer dans ce pays que nous aimons", a estimé Barack Obama, qui était jusqu'ici resté très discret depuis son départ de la Maison Blanche le 20 janvier.
Mardi également, les procureurs généraux de Californie, du Massachusetts, de New York et de Washington ont annoncé qu’ils défendraient le Daca.
La décision du président Donald Trump de supprimer ce programme se heurte également à des contestations de la Silicon Valley qui emploie de nombreux jeunes immigrés.
A Washington, des centaines de protestataires ont manifesté devant la Maison blanche.