Le
président américain Donald Trump - Photo lesoir.be
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Et
Donald Trump de menacer son voisin, lequel "doit arrêter le flot de
drogues et de gens", faute de quoi il arrêtera "leur vache à lait,
l'ALENA" (accord de libre-échange entre les Etats-Unis, la Canada et
le Mexique). Des déclarations fortes qui
ne sont évidemment pas passées inaperçues au Mexique où débute la campagne en
vue de l’élection présidentielle - programmée le 1er juillet prochain. Ainsi,
Andres Manuel Lopez Obrador, candidat de gauche, a évoqué Donald Trump lors de
son premier meeting : "Ni le Mexique, ni son peuple, ne vont être le
punching ball d'un quelconque gouvernement étranger", a pointé le favori
des dernier sondages. Il a enfin assuré qu’il tenterait peut-être de changer
les idées du président américain "sur sa politique étrangère erronée, et
en particulier, sur son attitude méprisante à l'égard des Mexicains".