«Pourquoi Harvard ne dit-elle pas que près de 31% de ses étudiants viennent de pays étrangers, dont certains ne sont pas du tout amicaux envers les États-Unis?», a-t-il posté sur sa plateforme Truth Social. Le gouvernement américain souhaite que Harvard fournisse des informations sur ces étudiants, mais l’université ne coopère pas, bien qu’elle continue de recevoir des milliards de dollars de financement fédéral, a-t-il souligné.

Jeudi, la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a ordonné l’arrêt du programme d’échange d’étudiants et de visiteurs de l’Université Harvard (SEVP), qui constitue la base légale permettant à l’établissement de recruter des étudiants étrangers. Cette décision compromet l’avenir de milliers d’étudiants et impacte directement les bénéfices que Harvard tire de cette population étudiante. Kristi Noem a également accusé l’université «d’incitation à la violence et à l’antisémitisme».

De son côté, l’Université Harvard a nié ces accusations et s’est engagée à soutenir ses étudiants internationaux. Elle a aussi intenté une action en justice contre l’administration Trump concernant la révocation de son droit d’inscrire des étudiants étrangers, et a obtenu une ordonnance de restriction temporaire de la juge fédérale Allison Burroughs, bloquant la décision du Département de la sécurité intérieure (DHS).