Cet événement a attiré un grand nombre de scientifiques des instituts et des centres de recherches sur l’Asie Pacifique, l’ASEAN et sur le droit international.
L’assistance a affirmé que le conflit en mer Orientale était l’une des menaces majeures pour la stabilité et la sécurité mondiales. Elle a exprimé ses inquiétudes face à la militarisation récente de la mer Orientale par la Chine, avec notamment le déploiement de missiles dans la zone contestée, mais aussi par rapport à la lutte d’influence que se livrent les Etats Unis et la Chine dans la région.
Les participants ont appelé les parties concernées à résoudre le conflit par les négociations pacifiques, à ne pas menacer de recourir à la force et à agir sur la base du droit international, et a fortiori de la convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982. Ils ont encouragé la Chine et l’ASEAN à négocier et à signer rapidement le code de conduite en mer Orientale, et la Russie à participer plus activement au règlement du conflit en mer Orientale.