Dans un communiqué lu sur
l'antenne de la télévision d'État, La Havane a «dénoncé les nouvelles
mesures de durcissement de l'embargo» imposé à l'île depuis 1962, tout en
réitérant «sa volonté de continuer le dialogue respectueux et la coopération»
engagées avec les États-Unis depuis 2015.
Pointant du doigt «une rhétorique
hostile qui rappelle les temps de la confrontation ouverte» et le «recours aux
méthodes coercitives du passé», le gouvernement cubain a regretté un «retour en
arrière dans les relations entre (les) deux pays». «Toute stratégie visant à
changer le système politique, économique et social à Cuba, que ce soit à travers des
pressions (...) ou en employant des méthodes plus subtiles, sera condamnée à
l'échec», a prévenu le gouvernement de Raul Castro.