En première instance, les deux sociétés avaient été acquittées du chef d’homicide involontaire, le tribunal estimant que les preuves ne permettaient pas d’établir leur responsabilité directe. En appel, elles encourent jusqu’à 225.000 euros d’amende, ainsi qu’un impact majeur sur leur réputation.
Le débat se concentre une nouvelle fois sur le rôle des tubes Pitot, dont la défaillance aurait entraîné la perte de contrôle de l’appareil au-dessus de l’Atlantique. Les avocats des familles reprochent aux deux compagnies de ne pas avoir remplacé ces capteurs défectueux à temps et de n’avoir pas correctement formé les pilotes à gérer une perte de vitesse en haute altitude. De leur côté, Air France et Airbus contestent toute responsabilité pénale, rejetant la faute sur une erreur humaine des pilotes.