L’Espagne est désormais le deuxième pays le plus touché au monde, derrière l’Italie, en terme de décès avec plus de 4000 morts dont 87 % de plus de 70 ans.
L’augmentation des cas de COVID-19 est vertigineuse : leur nombre a été multiplié par deux en quatre jours malgré un confinement général décrété le 14 mars.
Accélération de l’épidémie en France aussi avec plus de 360 morts à l’hôpital en 24 heures et pour la première fois le décès d’une jeune fille de 16 ans.
La pandémie a fait au moins 23 000 morts dans le monde dont plus de 15 500 décès en Europe, selon un comptage de l’AFP à partir de sources officielles jeudi à 19 h 30.
Plus de 505 000 cas d’infection ont été diagnostiqués dans 182 pays et territoires, dont au moins 268 191 en Europe, continent le plus touché.
L’Allemagne effectue désormais un demi-million de tests de dépistage par semaine, une détection précoce qui expliquerait le faible nombre de morts dans ce pays (moins de 200), selon Christian Drosten, chef du département virologie à l’hôpital de la Charité à Berlin.
La Chine limite drastiquement le nombre de ses vols internationaux et ferme temporairement ses frontières à la plupart des étrangers.
Après avoir réussi à endiguer l’épidémie sur son sol, Pékin cherche à limiter les risques de voir des cas importés de COVID-19 y faire repartir la maladie.
Lors d’un sommet virtuel, les pays du G20 ont promis de faire front commun contre l’épidémie et d’injecter « plus de 5000 milliards de dollars » dans l’économie mondiale pour « contrer les répercussions sociales, économiques et financières de la pandémie ».
« Les économies du G20 vont subir un choc sans précédent pendant la première partie de l’année et vont se contracter en 2020 avant un rebond en 2021 », présagent les économistes de l’agence de notation Moody’s.
Pour l’agence S&P, la crise du coronavirus va provoquer une récession de 2 % dans la zone euro et au Royaume-Uni cette année.